Relayons wikileaks

Comme beaucoup, je suis en colère par les pressions exercées sur Wikileaks. Pour des raisons surprenantes, alors que Wikileaks a pris le plus grand soin à faire paraitre les fameux télégrammes diplomatiques via des journaux de à la réputation solide, tous les états démocratiques du monde (avec en chef de file les USA et suivi de près par notre Sarkozland ) se sont tous alliés pour essayer de dégommer de la carte du Web, Wikileaks.

Au nom de quelle légitimité, un pouvoir prétendument démocratique peut ainsi faire en sorte qu’une association perde son leader (dans la case prison), son hébergeur, son nom de domaine, son compte twitter et fasse fermer ses comptes bancaires. Deux cents ans après la révolution française et la déclaration des droits de l’homme, nous voilà encore amener à défendre les libertés fondamentales, en l’occurrence la liberté d’expression. Ne disposant pas d’une ligne Internet de débit suffisant, je ne peux mirorer les données de Wikileaks, j’ai alors fait pointer symboliquement le sous-domaine Wikileaks de mon dns vers l’adresse IP du serveur Wikileaks :

http://wikileaks.brizawen.com

A ce jour plus de 2194 sites relaient désormais les données de Wikileaks, bien que ce chiffre n’ait pas bougé depuis hier soir. Je le soupçonne d’avoir grimpé et d’être devenu tellement important que les administrateurs peinent à les compter. La société contre les états, l’avenir nous le dira qui gagnera cette première Infowar.

EDIT du 17/12/2011

L’adresse IP de Wikileaks n’est plus le 213.251.145.96 mais est désormais 88.80.2.31