Cinema : Les meilleurs films de Chambara (japonais)

Selon la définition donnée par Wikipedia, le chambara (チャンバラ?, chambara avec la méthode Hepburn originelle) est un genre cinématographique et théâtral japonais de bataille de sabres. Il est pour les japonais ce que les westerns ont été pour les américains, une reconstitution de la fresque historique des samouraïs à l’époque des shoguns. Aventure, code de l’honneur, trahison sont les thèmes dominants du genre. L’humour est présent dans bon nombre des films, voir de « Kill La Forteresse des Samourais » et « les sept samourais ».

Si je dois citer un grand réalisateur du genre, Akira Kurosawa, avec notamment « les sept samourais » se retrouve assez facilement en tête du classement pour la qualité et la diversité de ses films, suivi de Kenji Misumi particulièrement prolifique dans le genre. Pour l’acteur le plus représentatif du genre, je retiens « Toshirō Mifune » présent dans les « sept samouraïs » (dans le rôle du samouraï paysan), acteur japonais qu’on retrouvera également dans des productions américaines, « Soleil Rouge » à coté « d’Alain Delon » dans le rôle attendu du samouraï, dans « Duel dans le Pacifique » en compagnie de Lee Marvin ou bien encore « La Bataille de Midway ».

Mes films Chambara préférés :

Les sept samouraïs : C’est le film culte du genre. Réalisé par Akira Kurosawa en 1954, il raconte l’histoire d’un groupe de samouraïs (7) qui viennent en aide à un village pour se débarrasser des brigands. Le film a été plagié par la suite avec un certain succès par les américains avec les sept mercenaires, film John Sturges sorti en 1960 avec Yul Brynner.
Réalisateur : Akira Kurosawa (1954)
http://cinemasie.blogspot.com/2010/04/les-sept-samourais.html

Kill la Forteresse des Samourais : Ce film est l’histoire de samouraïs qui se rebellent contre un tyran local et finissent par se refugier dans une forteresse. L’humour est omniprésent durant tout le film et Tatsuya Nakadai en tant qu’acteur principal y est extraordinaire.
Réalisateur : Kihachi Okamoto (1968)
http://cinemasie.blogspot.com/2011/01/kill-la-forteresse-des-samourais.html

Harakiri : A nouveau dans le rôle principal, Tatsuya Nakadai qui vient demander la permission au maitre du dojo de se faire Harakiri. Et avant de passer à l’acte, raconte l’ histoire de Chijiwa, un ancien rônin qui souhaitait accomplir, lui aussi, le même rituel.
Réalisateur : Masaki Kobayashi (1962)
http://cinemasie.blogspot.com/2010/10/harakiri.html

Le Sabre du Mal : Film noir, qui raconte l’histoire d’un samouraï ancré dans la technique en oubliant toute humanité.
Réalisateur: Kihachi Okamoto (1966)
http://cinemasie.blogspot.com/2010/03/sword-of-doom.html

Tuer : Film d’une durée particulièrement courte, 1h20, est un chef d’œuvre de la mise en scène. Il raconte l’histoire d’un samouraï apprenant la vérité sur sa mère et qui décide de se venger.
Réalisateur: Kenji Misumi (1962)
http://cinemasie.blogspot.com/2010/04/tuer.html

Le Sabre (Ecole de Sabre) : A nouveau Kenji Misumi qui raconte l’entrainement d’une équipe de Kendô. A la différence, des autres films, l’époque est contemporaine, ce qui n’enlève rien à sa qualité.
Réalisateur: Kenji Misumi (1964)
http://cinemasie.blogspot.com/2010/04/le-sabre.html

La lame Diabolique : Et encore, Kenji Misumi qui raconte l’histoire d’un jardinier qui va devenir va devenir un bretteur redouté après qu’un samouraï errant lui ait enseigné l’art du sabre.
Réalisateur: Kenji Misumi (1965)
http://cinemasie.blogspot.com/2010/04/la-lame-diabolique.html

Zatoichi : Réalisé par Takeshi Kitano mais qui joue également le rôle principal, le film raconte l’histoire d’un samouraï errant aveugle. A voir absolument, du grand Takeshi qui sort de ses rôles de Yakusa.
Réalisateur: Takeshi Kitano (2003)
http://cinemasie.blogspot.com/2010/11/zatoichi-hd.html

D’autres films méritent d’être vus mais étant trop déjantés pour apparaitre dans ce classement. Deux me viennent immédiatement :

Baby Cart de Kenji Misumi (de 1972 à 1974) : Série de 5 films, gore à souhait, full hémoglobine mais particulièrement imaginatif dans le genre. Ames sensibles s’abstenir.
http://cinemasie.blogspot.com/2010/03/baby-cart.html

Hanzo the Razor (de 1972 à 1974): Cette série de 3 films, toujours de Kenji Misumi, du sang évidement mais également des tortures d’un érotisme sophistiqué et une bonne dose d’humour. Le film mérite le détour.
http://cinemasie.blogspot.com/2010/03/hanzo-razor.html

Bien évidement, les films de Chambara ne se limitent pas aux films cités plus haut et je ne peux que vous inviter à découvrir ce genre par vous même sur Cinema Asie dans la catégorie Chambara :
http://cinemasie.blogspot.com/search/label/Chambara%20%2F%20Sabre